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LA PSYCHOLOGUE AU SEIN DE L’ACAP OLMET

Le Handicap psychique

LA PSYCHOLOGUE AU SEIN DE L’ACAP OLMET

Au sein de l’ACAP Olmet, la psychologue intervient à raison d’une journée au sein du foyer d’hébergement et de l’ESAT d’Olmet et d’une journée au sein du foyer de vie de Louradou. Ses missions sont les suivantes :

  • Prises en charge individuelles des résidents (mises en place à la demande des résidents eux-mêmes ou proposées en lien avec le projet personnalisé)
  • Evaluations psychométriques
  • Soutien technique et théorique auprès des équipes éducatives
  • Lien avec les différents partenaires (hôpital, famille, etc…)
  • Participation à l’élaboration des projets personnalisés
  • Faciliter le lien/ la transmission d’informations entre les équipes des établissements de l’association

Les principales pathologies rencontrées et leurs définitions

Les résidents accueillis au sein de L’ACAP Olmet sont porteurs d’un handicap psychique, qui se définie, selon l’OMS, par « l'atteinte d'une pathologie mentale entraînant des troubles mentaux, affectifs et émotionnels, soit une perturbation dans la personnalité, sans pour autant avoir des conséquences sur les fonctions intellectuelles ». On parle de handicap car il y a une altération du fonctionnement professionnel et/ou social.
Certains de nos résidents présentent une déficience intellectuelle associée.
Les pathologies principalement rencontrées chez les résidents accueillis sont définies brièvement ci-dessous selon le Manuel Diagnostique et Statistique des Troubles Mentaux (DSM-V).

On parle de spectre de la schizophrénie car il s’agit d’une constellation de symptômes (correspondant à un ensemble d’anomalies cognitives, comportementales et émotionnelles) qui ne caractérisent pas spécifiquement la maladie.
Critères diagnostiques : 2 ou plus des symptômes suivants ont été présents une partie significative du temps pendant une période d’un mois :

  • des idées délirantes
  • des hallucinations
  • un discours désorganisé, incohérent
  • un comportement excessivement désorganisé ou catatonique
  • des symptômes négatifs (expression émotionnelle diminuée)

Il s’agit d’un trouble récurrent de l’humeur alternant des phases d’expansion de l’humeur avec une augmentation de l’énergie et des activités (manie ou hypomanie), et des baisses de l’humeur (dépression), avec des intervalles libres plus ou moins longs.

Episode de manie : Pendant au moins 1 semaine, humeur anormalement élevée, expansive ou irritable, augmentation anormale de l’activité ou de l’énergie dirigée vers un but, de façon persistante. Pendant cette période au moins 3 des symptômes suivants sont présents :

  • Estime de soi exagérée ou idées de grandeur
  • Besoin de sommeil diminué
  • Plus grande facilité à parler
  • Fuite des idées
  • Distractibilité, attention facilement attirée par des stimuli extérieurs sans importance
  • Augmentation de l’activité orientée vers un but (sociale, professionnelle, scolaire ou sexuelle) ou agitation psychomotrice (activité sans but).
  • Engagement excessif dans des activités à potentiel élevé de conséquences dommageables (achats inconsidérés, conduites sexuelles inconséquentes, etc…)

Hypomanie : On retrouve les symptômes précédents mais la sévérité de l’épisode n’est pas suffisante pour entraîner une altération marquée du fonctionnement professionnel ou social, ou pour nécessiter une hospitalisation.

Dépression : cf. Troubles dépressifs

Selon le DSM 5, au moins 5 des symptômes suivants doivent être présents pendant une même période d’une durée de 2 semaines et avoir représenté un changement par rapport au fonctionnement antérieur. Au moins 1 des symptômes est soit une humeur dépressive (1), soit une perte d’intérêt ou de plaisir (2).

  1. Humeur dépressive présente pratiquement toute la journée, presque tous les jours, signalée par le sujet
  2. Diminution marquée du plaisir pour toutes ou presque toutes les activités
  3. Perte ou gain de poids significatif en absence de régime.
  4. Insomnie ou hypersomnie
  5. Agitation ou ralentissement psychomoteur
  6. Fatigue ou perte d’énergie
  7. Sentiment de dévalorisation ou de culpabilité excessive ou inappropriée 
  8. Diminution de l’aptitude à penser / à se concentrer / à prendre des décisions

Le diagnostic de TSA est posé lorsque des symptômes de la dyade autistique sont présents dès les étapes précoces du développement :

  • Déficits de la communication et des interactions sociales
    Déficits de la réciprocité sociale ou émotionnelle
    Déficits des comportements de communication non verbaux utilisés au cours des interactions sociales
    Déficits du développement, du maintien et de la compréhension des relations
  • Caractère restreint et répétitif des comportements, des intérêts ou des activités
    Caractère stéréotypé ou répétitif des mouvements, de l’utilisation des objets ou du langage
    Intolérance au changement, adhésion inflexible à des routines ou à des modes comportementaux verbaux ou non verbaux ritualisés
    Intérêts extrêmement restreints et fixes, anormaux soit dans leur intensité soit dans leur but
    Hyper ou hypo réactivité aux stimulations sensorielles, ou intérêt inhabituel pour les aspects sensoriels de l’environnement

Quelques éléments théoriques

La relation d'aide selon Carl Rogers est " une relation permissive, structurée de manière précise, qui permet au client d'acquérir une compréhension de lui-même à un degré qui le rend capable de progresser à la lumière de sa nouvelle orientation. " 

Pour Carl Rogers, les domaines où la relation d’aide peut exister sont : « des relations dans lesquelles l’un au moins des deux protagonistes cherche à favoriser chez l’autre la croissance, le développement, la maturité, un meilleur fonctionnement et une plus grande capacité d’affronter la vie … une appréciation plus grande des ressources latentes internes de l’individu, ainsi qu’une plus grande possibilité d’expression et un meilleur usage fonctionnel de ces ressources ».

La relation d'aide serait favorisée par quatre qualités ou attitudes, « non directives », de l'accompagnant selon Carl Rogers :

1-    L'empathie
C’est la compréhension du monde intérieur de l’autre, de ses pensées, ses ressentis, etc… comme s’il était le nôtre
Importance du « comme si ». ex : je peux comprendre la tristesse de l’autre sans la ressentir moi-même. ≠ Sympathie

2-    L'écoute active
L'écoute active est une technique de communication qui consiste à utiliser le questionnement et la reformulation afin de s'assurer que l'on a compris au mieux le message de son interlocuteur et de le lui démontrer.

3-    La congruence
C’est le fait d’être en accord avec ce que l’on pense, ressent, et ce que l’on est et ce que l’on renvoi à l’autre. Elle dépend de notre façon de communiquer mais aussi de la façon dont l’autre nous perçoit.
Cette perception de la congruence contribue au sentiment de confiance et de sécurité que peut éprouver une personne aidée face à l’aidant, facilite la communication entre deux personnes.

4-    Le non jugement
Comprendre l’autre signifie sortir des réactions habituelles de jugement, d’évaluation sur ce qui est normal, raisonnable, estimable, juste, faux…à nos yeux, par opposition avec ce que nous penserions, ressentirions, ferions si nous étions dans la même situation. L’autre est différent de soi et la prise en compte de cette différence est essentielle dans ce type de relation.

PRINCIPALES RECOMMANDATIONS FACE AU HANDICAP PSYCHIQUE

ok

Restez à l’écoute et ne soyez jamais agacé, impatient ou agressif

ok

Adoptez une attitude d’empathie sans tomber dans la compassion et soyez autant que possible à l’écoute des craintes et angoisses de la personne.

ok

Laissez la personne s’exprimer jusqu’au bout et laissez-lui le temps de réaction et d’expression.

ok

Evitez de poser plusieurs fois la même question

ok

Restez calme quelle que soit la réaction de la personne

ok

Ne vous formalisez pas de certaines attitudes

ok

Laissez toujours à la personne la possibilité de partir et de revenir.

ok

N’employez pas de termes irrespectueux ou péjoratifs (« fou », « taré », « dingue », etc…).

ok

N’hésitez pas, toujours avec l’accord de la personne, à mettre un tiers dans la relation ou la communication afin de faire tomber la tension.

ok

N’hésitez pas à vous ouvrir à d’autres personnes pour exprimer vos malaises ou vos incompréhensions après votre échange avec la personne

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